Un goût de Caraïbe

   Cela fait un petit bout de temps que l'on a pas donné de nouvelles....c'est qu'on s'est perdu aux Caraïbes...

   Apres avoir retrouvé le grand frere de monsieur a Bogota et quelques fêtes plus tard, on a pris un avion pour Santa Marta, à l'est de la côte Caraïbe colombienne (Oui, on a pris l'avion....moins cher que le bus !!!). De là, on s'est rendu à Taganga, un drôle de village de pêcheurs envahis régulièrement par des israéliens en permission et toutes sortes de gringos.

 Taganga

 Pas vraiment un coup de coeur, plutôt une transition.....vers Palomino, une belle plage sauvage bordée de palmiers, à 10 minutes d'un petit bled. On a posé notre tente dans un camping un peu douteux niveau hygiène (pour y entrer il fallait traverser le marais de Shrek), mais à l'ambiance très sympa et tranquille. Baignade et glandouille.

   Palomino : palmiers et barques de pêcheurs

   Puis nous avons rejoint la belle Carthagène, ville coloniale entourée de remparts qui résonnent d'histoires de pirates et de corsaires. La cité était un des grand ports des Caraïbes, où passait une bonne partie des richesses et des marchandises du continent.

 Vue sur Carthagène moderne de la ville coloniale

Une soirée plus tard, on est parti pour Tolu, 35 000 habitants, quelques hôtels et des pêcheurs, et surtout point de départ vers les îles San Bernardo.

 Isla Mucura

   L'archipel se compose de quelques îles privées, de "la petite île la plus peuplée du monde" ( On a eu beaucoup de débats sur ce classement louche)....et de l'île Mucura.  Le temps s'y est arrêté. Programme chargé : baignades (nombreuses) dans des piscines naturelles d'eau turquoise, repos à l'ombre des palmiers, promenade sur l'île (toute petite, moitié Resort moitié village de pêcheurs), dégustation de langoustes sur la plage, excursion en masques et tubas pour admirer les coraux....

   Maintenant, nous sommes à Medellin, ancienne capitale de la drogue et bastion de Pablo Escobar, coinçée entre des petites montagnes vertes, qui est aujourd'hui une grande ville moderne très festive. On peut accéder aux hauteurs de la ville en métro cablé (une sorte de téléphérique mais en plus rapìde), en survolant des quartiers beaucoup plus populaires que là où on est logés ( Zona rosa, 5 bars et 4 boîtes au mètre carré).On a fait un tour à Santa Fe de Antioquia, ancienne capitale de la région, une ville de "dimanche éternelle",  et au "Pont de l'Occident", un des "premiers ponts suspendus des Amériques" ( encore un record douteux).

Sur ce, on va aller profiter de notre dernier jour (sniiif) avec notre greluche toujours aussi nationale !