De Santiago à Calama

   Nous sommes partis de Santiago le 26 février  vers 19h. Je ne sais plus trop pourquoi on avait décidé de partir ce jour là ( si on s'était renseigné sur notre destination, on serait partis plus tard...), mais le hasard a bien fait les choses et nous a permis d'échapper à un des plus forts tremblements de terre de l'Histoire...
   Avant de s'endormir, on contemple les paysages de montagnes et de vignes, vertes.

Quand on se réveille le lendemain matin, on est dans un autre monde. A gauche, le pacifique, à droite, un désert rocailleux et lunaire, qui ne s'interrompra pas jusqu'à Calama. Sur la côte,    j 'aperçois même une colonie de pingouins !

                                                                             

A Charañal, le bus fait un arrêt et on apprend qu'il y a eu un terremoto à 3h du matin, autour de Concepcion. Les médias parlent de 78 morts, mais on est frappé par l'intensité : 8,8 sur l'échelle de Richter.
A Antofagasta, ville industrielle pas très charmante, on change de bus pour Calama. Je parle avec une chilienne qui n'a pas de nouvelles de sa famille dans le Sud. On y arrive à destination vers 20h, après 25h de bus ( un record du voyage).

   La raison de notre arrêt à Calama, c'est le grand désir qu'on a de visiter la mine de cuivre de Chuquicamata, la plus grande du monde. On ne pourra pas la visiter, à coups de malchance ( pas de visite le dimanche, visite complète le lundi puis annulée le mardi).  Mais bon, d'un côté, on a pas vu la mine, de l'autre, on a échappé au tremblement de terre, dont les répliques continuaient alors à secouer le pays...